Endométrite post-partum : symptômes, causes et prédisposition

Pathologie post accouchement bien connue des sages femmes, l’endométrite post partum est une infection courante chez la nouvelle mère. Douleur abdominale basse, spasme utérins, fièvre et malaise… les symptômes révélant un début d’inflammation sont légions et doivent être pris au sérieux. Mais vaut-il mieux prendre une posture active ou passive pour traiter l’infection ? Découvrons ici les symptômes de l’endométritepost-partum ainsi que ses causes et sa prédisposition afin d’être mieux informés et pouvoir prendre les bonnes décisions pour contrer cette infection utérine ascendante.

Qu’est-ce que l’endométrite post-partum?

L’endométrite postpartum est une infection utérine ascendante généralement à point de départ génital bas ou issu du tube digestif.

Définition

L’endométrite postpartum, également appelée septicémie puerpérale, est une maladie grave qui peut survenir après un accouchement et affecte l’utérus. Elle est caractérisée par une inflammation aiguë et présente des symptômes tels qu’une douleur au bas de l’abdomen, des spasmes utérins, de la fièvre, des nausées et encore des pertes vaginales anormales.

Incidence

Selon les dernières statistiques, l’incidence de l’endométrite puerpérale est principalement liée au type d’accouchement: accouchements par voie vaginale (1 à 3%), césarienne programmée avant le début du travail (5 à 15%) et césarienne programmée après le début du travail (15 à 20%). Veillez donc à apporter une attention toute particulière aux premiers signes d’endométrite si vous êtes prédisposée à la césarienne.

Symptômes

Les symptômes les plus courants de l’endométrite post-partum sont une sensibilité et une douleur dans l’utérus qui empirent rapidement et se propageant vers les autres parties de l’abdomen ou du bassin. Les femmes peuvent également ressentir des douleurs abdominales ou pelviennes, une fièvre supérieure à 38°C, une sensation de malaise général et parfois des pertes suspectes.

Quels sont les facteurs de prédisposition à l’endométrite post-partum?

De nombreux facteurs entrent en jeu pour causer la susceptibilité à l’endométrite puerpérale, y compris les facteurs médicaux, obstétricaux et environnementaux.

Facteurs médicaux

• Diabetes: Une femme diabétique a un risque plus élevé de contracter une endométriose post-partum car elle souffre souvent d’un manque d’oxygène adéquat après l’accouchement résultant d’une insuffisance circulatoire.
• Anomalies congénitales: Les anomalies congénitales telles que le retard mental et physique augmentent le risque d’endométriose post-partum chez les patientes.
• Infection: L’infection génitale est l’un des facteurs de prédisposition les plus courants à l’endométriose post-partum. Les infections s’accumulent avant et après l’accouchement. Un mauvais respect de l’hygiène au sein du bloc ainsi que certaines interventions, comme le stripping des membranes, peuvent accroître le risque d’inflammation.

Facteurs obstétricaux

• Grossesse multiple: Une grossesse impliquant plusieurs fœtus ou la rupture des eaux amniotiques augmente fortement le risque d’endométrite post-partum.
• Type d’accouchement: En cas de césarienne programmée, le temps nécessaire pour la fermeture complète du col utérin peut se prolonger pendant l’intervention, ce qui peut créer une voie d’accès aux bactéries pendant la procédure chirurgicale et entraîner une endométriose post-partum.
• Travail long: Un long travail (> 12 heures) avec des saignements excessifs et une réduction du tonus utérin peut également contribuer au développement d’une endométriose post-partum.

Facteurs liés à l’environnement

• Hygiène personnelle inappropriée: Le lavage intime mal effectué ou trop fréquent peut favoriser l’apparition d’une infection vaginale dont les agents pathogènes peuvent accéder à l’utérus par le col de l’utérus et causer une endométriose post-partum.
• Diabète gestationnel: La présence de glycosurie pendant la grossesse est un autre facteur important en matière de prédisposition car elle modifie directement le pH du milieu vaginal, favorisant ainsi la prolifération microbienne.

Quels sont les risques associés ?

La contraction d’une endométrite post-partum comporte des risques réels pour la santé de la jeune maman.

On souligne notamment :

• Un risque accru de septicémie (une infection grave du sang)
• Une possibilité d’hémorragie post-partum
• Une augmentation du temps de convalescence
• Le développement d’une anémie et une augmentation du risque de complications sous-jacentes telles que l‘insuffisance rénale
• Une propension à l’hypertension artérielle et au diabète

Les signes avant-coureurs de l’endométrite décrit plus haut doivent donc être chez la mère un facteur d’alerte. Dans le moindre doute, prenez rapidement rendez-vous avec votre médecin qui saura détecter les symptômes.

Quels sont les traitements disponibles pour l’endométrite post-partum?

Après avoir analysé les symptômes, les causes et la prédisposition de l’endométrite post-partum, nous avons pu constater que cette maladie peut entraîner des conséquences graves pour les femmes si elle n’est pas diagnostiquée et traitée à temps. Des facteurs génétiques et environnementaux peuvent contribuer au développement de l’endométrite. Il est donc important que les femmes soient conscientes de cette maladie et sachent quels symptômes surveiller afin d’assurer un traitement rapide et efficace. Dans l’ensemble, il est essentiel d’exploiter toutes les ressources disponibles pour éviter le développement et la propagation de l’endométrite post-partum.